Les espaces verts et bleus de la région d’Ottawa-Gatineau valent 332 millions de dollars par année

10 février 2021

Ripon, le 10 février 2021 – Une étude effectuée par la Chaire de recherche du Canada en économie écologique a permis d’évaluer les bénéfices rendus par les milieux naturels de la région de la capitale nationale.

Les chercheurs ont colligé des données portant sur 13 services écosystémiques fournis par six types d’écosystèmes tels que les milieux humides, les forêts et les terres agricoles. Le résultat : la nature fournit en moyenne 332 millions de dollars par année en services aux citoyens d’Ottawa et de Gatineau, et sa valeur est estimée à cinq milliards de dollars sur les 20 prochaines années.

« La mesure des services écosystémiques tels que la prévention des inondations, la qualité de l’air et l’approvisionnement en agriculture est un puissant outil de sensibilisation à la contribution des écosystèmes au bien-être humain », explique la chercheuse et candidate au doctorat Chloé L’Écuyer-Sauvageau. « En d’autres mots, les services écosystémiques sont une manière d’exprimer à quel point il est essentiel de conserver les écosystèmes », dit-elle.

Notamment, l’étude démontre qu’en dollars par hectare, les milieux humides sont les écosystèmes avec la plus grande valeur économique grâce à leur capacité de prévenir les inondations et d’abriter la biodiversité. En deuxième place se trouvent les forêts rurales et urbaines. Sur le plan des services rendus, le service récréatif obtient la plus grande valeur, suivi du service d’habitat à la biodiversité, que procurent cinq des six écosystèmes à l’étude.

« Ce type d’étude peut, par exemple, aider les municipalités à établir leurs priorités de conservation et à communiquer avec les citoyens sur les enjeux environnementaux », indique Jérôme Dupras, titulaire de la Chaire.

Cette étude fait partie d’un rapport intitulé Natural Capital : The Economic Value of the National Capital Commission’s Green Network, remis à la Commission de la capitale nationale en 2016. Ils sont rendus publics via l’article The Economic Value of Canada’s National Capital Green Network que l’on peut lire ici.

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